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POÉSIE

L’écume rouge au bord de l’herbe

des portraits et récits de parcours dans les villes d’aujourd’hui, pour nous relier au vivant.

Marcher en chien

Chien de moi-même, je marche

Ce n’est pas l’animal en laisse ou laissé libre de laisse 

Sans

qui me tire

Promenade obligée du citarurbain pressé 

je me tire moi – même

je m’appelle pour un aboi extérieur

je jappe rompant la course des jours par libération de la langue plus obligée de se tenir

lâchée

la mâchoire desserrée 

relâchée

pas de morsure

l’instinct qui lèche l’air

poumone

oublie toute pensée hors présent instant

pieds pesant dans le suivi souple de la mâchoire 

je marche au bois

L’antre

j’entre nimbé de ma pileuse pelure 

j’enfoureste

et je découvre mes crocs


Pinçant l’épiderme d’une forêt profonde 

j’accède à l’endroit perdu de Ma forêt 

loin des éconopoles,

mondes creux réceptacles de rien

Je marche en maginaire,

Je rejoins mon chevreuil, mon rêve de biche 

Enfin

Voyage en Chantemots

un parcours dans la cité avec les mots qui nous relient

Recueil des dialogues entre le personnage de Philomina et les habitant·es de la Ville de Chantepie :

Recueil